Buenos aires suite
On quitte le grand nord est pour de nouveau retrouver une capitale, une ville pleine de vie et de couleur ou la chaleur et la trepidation des habitants nous agressent quelques heures .
vue de l appartement messe du dimanche
Des grandes avenues mais surtout des visages qui nous semblent bien loin de la realite de la cordillere des andes et de ces pays si durs que sont le Perou et la Bolivie.La, dans une realite bien occidentale, les indiens guaranis d Iguazu ont disparu au profit des melanges des grandes capitales : italiens, espagnols, europeens argentinises, la ville de Buenos Aires se revele etre un vrai melting pot, un creuset de melanges sur des generations!!!
On a opte pour un petit appartement en plein centre ville pour visiter et profiter de la ville jusqu au bout de la nuit.
Un petit tour dans le chaud quartier de la Boca. Pauvre et colore. Quartier engage. L histoire de La Boca debute avec un peintre pas comme les autres, Quinquela Martin. Bebe abandonne et recueilli par une famille pauvre de ce quartier, il devient un peintre celebre dans les annees 1920-1930. Il decide alors de faire construire une ecole dans ce quartier. Il demande a tous les habitants de La Boca de venir peindre les murs de l ecole pour que ce soit plus gai. Chacun vient avec son pot de peinture et les murs de l'ecole seront donc peints chacun d une couleur differente. Les habitants trouvent le resultat rigolo et se mettent a badigeonner leur maison de bois et de tole de la meme maniere. Ainsi nait en 1930 le style de La Boca.
une journee a Colonia en Uruguay
ville coloniale tres preservee. Poubelles colorees et engagees.
On se plonge dans l ambiance tango de Buenos Aires. Les enfants adorent voir les couples tout de noir et rouge vetus danser dans les rues. Les spectacles etant tres tardifs, nous admirerons sans les enfants, les danseurs et chanteurs de Tango dans des endroits pas trop touristiques grace a nos amis porteños (habitants de BA). Deuxieme soiree entre adultes. Un peu d air ne fait pas de mal.
Nous quittons Buenos Aires ravis et persuades de revenir un jour. Emile se voit tres bien vivre ici plus tard... tu parles !